S'il est une chose qui ne manque jamais de faire ricaner la compagnie, c'est de voir quelqu'un(e) se vautrer telle une grosse bouse dans un lieu de préférence bondé....

Moi, j'ai de la chance, je chute souvent mais rarement en compagnie....

Je garde, du coup, une partie de ma dignité intacte....

Mais pas toujours...

J'ai en mémoire une chute à Cherbourg, au milieu d'un passage piéton... va savoir comment et pourquoi... moi même je ne le sais pas....

J'ai également en mémoire quelques glissades sur les pavés d'Albertville, dues à des sandales à la semelle trop lisse et à mon pas trop rapide....

Fort heureusement, à part ma dignité, personne n'a été blessé...

Les 2 dernières, plus mémorables et plus douloureuses se sont déroulées en toute intimité avec moi-même... Du coup, si je n'est pas eu trop mal à la dignité, j'ai maintenant le genoux gauche de la grosseur d'une patate....

J'avoue, je ne regarde pas toujours où je mets les pieds et ma tête en l'air légendaire en est souvent la cause

L'avant-dernière fois, je me suis retrouvée à genoux, en bas d'un escalier, sans avoir compris comment.... Je descendais consciencieusement les augustes marches, satisfaite d'une après-midi passée à boire, à papo-thé et petit gâteau avec une amie très chère, quand je me suis retrouvée dans la position de la grenouille de bénitier au sortir du confessionnal, à genoux et les mains jointes.... Dans sa grande mansuétude, l'Être Suprême n'a pas permis que qui que se soit ouvre la porte qui donnait sur la rue à ce moment là.... Je l'aurais prise en pleine poire... 

J'ai pu rentrer à la maison, tant bien que mal et n'ai pas pu me mettre à genoux de toute la semaine....

Et voilà t-y pas qu'hier soir, allant voir la même très chère amie, je réïtère...

J'avoue, c'est de ma faute, n'avoir qu'un neurone dans le cerval n'a jamais vraiment beaucoup aidé...

Mon Amie à déménagée, pour aller chez elle désormais, il faut d'abord que je descende la montée dans laquelle je vis, que je traverse la rue puis que je remonte quelques marches... Là est le problème... Malgré la neige, j'ai réussi à descendre ma montée si raide en faisant bien attention de ne pas glisser.... puis arrivée devant les marches, j'ai choisi de prendre la rampe pour poussettes....

Comme ça, sans réfléchir... Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?

Pouquoi choisir la sécurité quand on peut, alors qu'il se trouve une pente glissante à souhait juste à coté de vous? 

Je vous le demande...

J'ai donc attaqué la rampe et je suis presque arrivée en haut...

Presque....

Parce qu'à 2 mètres environ de mon but, j'ai glissé, me suis de nouveau retrouvé à genoux (aïe!) et j'ai continué à glisser sur 1 mètre environ.... J'ai pu me relever en glissant une fesse sur la marche à coté de moi, en attrapant la rampe et j'ai terminé l'ascension de l'escalier tant bien que mal...

Pour trouver porte close....

De retour, je l'ai quand même croisé, ce qui nous à permis de se boire un petit thé tout en devisant des choses de la vie et de la dangerosité des escaliers et des rampes à poussettes en temps de neige!

J'ai de nouveau le genoux comme une patate, je ne vais pas pouvoir le poser pendant une semaine.

Résistera-t-il à la prochaine chute? Je me pose des questions.... 

Vais je devoir désormais sortir avec des genouillères pour me protéger?

Aurais-je l'ai plus ridicule avec des genouillères que dans la position de la prieuse au milieu de la rue???

La question est posée...

Jusqu'à la prochaine fois