• On les connait tous, le chocolat est dégueu, trop sucré et en fait tu ne sais même pas si il y a un peu de chocolat dans le chocolat... mais on s'en fout parce que c'est pas pour le chocolat qu'on les achète, c'est pour la surprise cachée à l'intérieur...

    Je te parle des kinder suprise! ouiiiiii!

    En fait, j'en achète quasi plus depuis que mes enfants ont grandis et puis de temps en temps, ma Fille Préférée que J'aime rentre à la maison, on va faire les courses, elle me regarde avec ses yeux de cocker qui a faim en plein milieu du magasin et chui obligée de céder... d'acheter un paquet de 3 oeufs kinder... En général, elle me fait ça quand on est en caisse, un peu pressés et je lui cris "prend un paquet pour moi!" la bonne excuse pour régresser... et accumuler encore des merdouilles :)

    J'avais 11 ans quand l'œuf est apparu en France (j'ai cherché!) et déjà j'adorait ça... La surprise dans la coquille jaune dans le choucoulat... et puis j'ai grandit et je me suis tournée vers d'autres gourmandises plus pour les grands... Quand ma Fille Préféré(et puis mon Fils Préféré après...) a un peu grandis, elle a commencé à me faire ses yeux de cocker et j'ai commencé à craquer, ses étagères se sont couvertes de merdouilles en plastique... Je pense que si on fouille dans les cartons de la cave, on doit bien pouvoir en trouver quelques uns qui dorment avec les jouets de leur enfance...

    Donc voilà, quand ma Fille Préférée vient, on s'achète des kinder surprises et on casse vite le chocolat pour ouvrir l'œuf jaune et sortir la merdouille qui nous attend. En fait, elle, ce qu'elle veut, c'est avoir les princesses Disney qui lui manque... moi je m'en fous, je veux les princesses et le reste... Je régresse, j'ai croizans et je veux la merdouille kitch que je poserais sur une étagère dans ma pièce avec les autres merdouilles kitch sur lesquelles je craque régulièrement... 

    J'aime le kitch, c'est pas ma faute, ça fait parti de Moi (et je le cultive allègrement!).

    J'ai croizans et des cailloux...

    Voilà, ça c'est mon butin de 2 week-end avec ma Puçamoi... 3 princesses (j'ai plus qu'envie de transformer la Belle au bois dormant en broche pour mon manteau!), un petit poney, une barrette, une fée fleur et une petite bête trop mignonne...

    Plus mes petits vernis colorés qui vont m'accompagner cette saison (ils ne seront peut être pas les seuls...)

    Plus mon cadal de Nawel que ma petite sœur m'a offert... 

    J'ai croizans et des cailloux...

    Le dernier artbook de Nicoletta Ceccoli! Une artiste que j'aime énormément... des œuvres faussement naïves... De celles que, voyant les couleurs, le décor et les personnages, tu te dis "oooooh, c'est si mignoooon!" puis tu regarde de plus près et en fait, ben non, c'est pas mignon, c'est glauque, c'est cruel mais c'est tellement bien emballé que c'est mignon également. Et moi, j'aime juste cet univers là, tellement proche finalement des univers enfantins... mignons mais cruels...

    Plus mes 2 nouvelles pierres que j'aime tellement elles sont belles...

    J'ai croizans et des cailloux...

    Une plaque de fluorite qui m'a quasiment sautée dans les mains alors que j'admirais le stand situé dans le centre commercial (tout en parlant avec la commerçante que je connais un peu pour lui avoir déjà acheté des pièces que j'aime énormément) et la plus belle... Une tour de sélénite sur laquelle j'ai craqué dans ma petite boutique chouchoutte "bio et zen" qui a ouvert il y a peu et dans laquelle je me perds parfois. Elle venait juste d'arriver, elle n'a pas eu le temps de s'installer... La sélénite, je l'aime d'autant plus d'amour qu'elle est rattachée à... Sélène... oui, tout à fait... qui elle même est rattachée à la pleine lune et la pleine lune c'est le bien, je l'attend avec impatience tout les mois pour me baigner dans sa lumière, discuter un peu avec elle, l'écouter me chuchoter ses secrets... Puis je la laisse repartir à regret pour mieux la retrouver le mois suivant...

    Voilà, j'ai croizans et des cailloux et pleins de petits bonheurs rigolos en plastique kitch...

    Et j'aime ça...


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  • (Attention, cet article contient de vrais morceaux de crâneuse kislapète... t'est prévenue!)

    Bon, c'est pas souvent que j'aime des choses chez moi, mais si il y a bien une chose que j'adore vraiment en dehors de mes ch'veux rouges avec des plumes dedans, c'est ma peau de doudouce... Sans l'ombre du début d'un poil de ride... Même que parfois, quand je promène une sizans, un quatrans ou un deuzans dans 8 mois, on me dit que mes enfants ils sont mimis tout pleins, et moi je dis que c'est pas mes enfants, que les miens, ils sont grands avec des ailes dans le dos pour s'envoler de la maison... Et comme en général, on me regarde avec l'air étonné d'un calamar qui vient de voir passer une sirène, je rajoute que j'ai passé l'âge d'avoir des petits (même si je pourrais si je voulais)... A ce moment là, souvent la réaction c'est "50 ans? noooooooon! mais je vous en donnais 35 de moins" (bon ok... 10! mais c'est bien pour ne pas qu'on dise que j'exagère hein!).

    Donc aujourd'hui, comme personne ne me le demande, je vais livrer tout mes secrets pour avoir une belle peau de doudouce quand on a une vieille peau de 50 ans...

    Le premier, et là tu va dire que je commence un peu à pousser mémé dans les orties et que ça pique, c'est que j'ai du gras bien réparti tout partout... et le gras sur les joues, ça te remplace le botox à un point que je me demande pourquoi au lieu de s'injecter ce truc immonde, on ne s'injecte pas plutôt du gras... ça te comble une ridule sans même que tu t'en rende compte, t'a les joues toutes rebondies et si tu veux te pincer, t'y arrive pas tellement c'est bien comblé sans combleur colagène en dessous (en fait, y a pas que des désavantages à être grosse je trouve!)

    Le deuxième, et celui là je ne pourrais plus m'en passer du tout du tout tellement, une fois que t'a pris le temps d'installer ta petite routine du matin et du soir, t'a l'impression d'avoir du nuage sur la peau et que c'est juste délicieux.

    Le deuxième donc, ça s'appelle "le mille feuille"

    Une peau de Doudouce, je vous dis....

    Euh.... non pas le gatal... l'autre... celui sans s à la fin et avec lequel tu te tartine le visage, tu te patouille, te toutouille... bref, te fais du bien...

    Je t'avoue, quand j'ai découvert ça, j'étais comme toi... dubitative...

    J'ai cherché, j'ai posé des questions, je me suis renseignée et je me suis lancée non sans appréhension... Et là... ben c'est juste rien que du bonheur le matin et le soir. Oui, le principe déjà c'est 2 fois par jour et ça prend un peu de temps, c'est autant que tu ne consacrera pas aux autres, mais c'est aussi autant que tu consacrera à TOI! juste TOI, rien que TOI...

    Tu dis? tu vois toujours pas le rapport avec le gatal? y'en n'a pas... le mille feuille, c'est parce que y'a plusieurs étapes avec des couches successives que tu applique, que tu enlève que tu applique, que tu enlève, que tu applique et que tu garde et aussi, c'est sur la peau de ton visage que ça se passe. En gros tu va te poupougner la face tout en la nettoyant à fond mais en douceur, l'hydratant, la nourrissant et la massant...

    Le truc qui m'a fait hésiter en fait, c'est un des ingrédients... un truc qui berk sur les mains et les joues et dont je déteste la sensation mais finalement tu t'y habitue et après ça le fait bien... le truc qui berk, c'est l'huile...

    L'huiiiiile?

    Oui l'huile! 

    Non mais l'huile c'est pour les salades, c'est pour rôtir le poulet, c'est pas pour mettre sur les joues...

    Et ben si! et même que si il y a des huiles exprès, tu peux aussi utiliser ton huile d'olive, de noisette, de noix, de tournesol... toutes tes huiles si tu veux sauf celle de la friteuse. Moi, l'huile d'olive, j'avais pas trop envie... j'avais un peu peur qu'on me confonde avec le rôti et qu'on me mange et je me suis souvenue de ce que j'avais fait cet été... tu te souviens de l'été dernier et de ça?

    Une peau de Doudouce, je vous dis....

    Quand je jouais à l'apprenti tambouilleuse et que je faisais mes petits macérats huileux? Celui au millepertuis qui avais une si belle couleur rouge? Ben c'est ça que j'ai décidé d'utiliser le soir pour ôter tout le rose et les morceaux de pollution de la journée. Oui parce que le principe c'est d'utiliser l'huile pour bien décoller toutes les cochoncetés accumulées dans la journée (plus le maquillage qui tient bien) mais tu la garde pas. Ensuite tu l'enlève déjà l'excédent avec un petit coton et puis avec un nettoyant savon ou autre (moi j'utilisais du savon d'alep que j'adore et puis j'en ai trouvé un autre bourré de plantes, qui sent bon et tout et je l'ai adopté!), tu enlève toute l'huile. Tu rince bien komifo à l'eau, tu t'essuie sans frotter et hop, un coup de lotion (pour enlever le calcaire de l'eau). Pareil, tu essuie (j'aime bien tamponner moi mais c'est moi hein)... et voilà, ta peau commence à ressembler à de la vraie peau de doudouce, elle est toute fraiche mais si comme moi, tu as la peau sensible, c'est pas super confort... et là! paf tu rajoute un petit peu de sérum que tu fais bien pénétrer en massant légèrement et en accupressant un peu aussi et pendant que ta peau bois son sérum, sans faire de bruit, paf une petite crème contour des oeils qui va bien en tapotant et tout de suite après pour ne pas laisser le temps à l'ennemi de réagir, paf ta crème de nuit (l'huile je fais le soir!) en te massant bien le visage (donc tu ne met pas juste la moitié d'une tête d'épingle!) et le cou... et c'est fini!

    Et je te jure que là, c'est toutes tes petites cellules qui applaudissent en choeur, qui t'acclament, qui crient "encore, encore!" et toi tu fais la diva... tu réponds "non! demain matin!" et le lendemain matin, tu recommence mais en plus simple, juste un petit nettoyant ou un petit coup de lotion suivant comment tu aime ta viande, sérum, contour des z'oeils et crème de jour et de nouveau c'est la fête, le feu d'artifice facial (moi le matin, je fais un bon massage qui fait du bien, qui draine toutes les cochoncetés et puis plein de grimaces rigolotes... ça s'appelle gym faciale, on ne me dira plus que je ne fais pas de sport!)

    Et après, si le coeur t'en dis, tu te met des couleurs colorées (rose c'est bien je trouve) qui donnent bonne mine et la pêche en prime et tu peux t'habiller non sans avoir avant fait un pschit pschit de parfum et que le parfum c'est aussi la vie!

    Ensuite, tu peux sortir faire la belle dans la rue avec ta peau de doudouce et tes 35 ans de moins et je te jure que même pas tu marche... tu flotte tellement t'est bien...

    Voilà...

    Une peau de Doudouce, je vous dis....

    Pas une ride je te dis!

    Elle est pas belle la vie?

    Plein d'infos mille feuillesques plus sérieuses ici au cazou...


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  • Bon, le truc là c'est que je suis scotchée par le nombre de visites que mon billet sur les bourrelets à suscité (mes compteurs ont explosés, j'ai jamais vu ça!), les commentaires ici ou sur FB, chez les copines qui ont partagés toussa...

    Et du coup, pendant que je m'occupais de moi même ce matin, j'ai eu envie de compléter un peu tout ça en expliquant que "oui mes trente douze kilos avec je ne les supporte pas, qu'ils me font souffrir de pleins de façons différentes mais que je me soigne...".

    Pour la plupart des gens, être grosse c'est pas une fatalité, c'est le signe d'une grande paresse (pas d'exercice), d'un péché capital (la goinfrerie... si t'est gros, t'a qu'à pas manger épissétou) et t'ayant étiquetée grosse, paresseuse et goulaf, ils ne vont pas chercher ailleurs... pourtant il devrait parce que il y a à chercher... Si si... j't'assure!

    D'une, on ne choisit pas d'être grosse, c'est un très long travail qui peut remonter très loin, à l'enfance, à l'adolescence... bref du temps où tu te construisais brique par brique et image par image. Moi par exemple (oui, je vais ENCORE te parler de moi, en fait je suis l'exemple en matière de grosse que je connais le mieux), quand j'étais enfant, je n'étais pas grosse du tout, un petit fil de fer à peine recuit et quand la petite fille que j'étais à commencer à se changer en jeune fille, elle a eu très tôt le corps d'une femme, avec des hanches, une taille et des seins... mais elle n'était toujours pas grosse... ni même dodue... elle était même sacrément bien foutue (si!!! j'ai des preuves!). Ses p'tits cuissots ont, je pense, commencé à s'épaissir vers 14/15 ans en même temps que ses seins et sa taille mais rien de dramatique, elle n'était pas grosse...

    Sauf que...

    Elle a grandi dans les années 70 (qui n'étaient pas pire que les années 2000 hein), que l'ombre de Twiggy planait encore au dessus des têtes de mode, que la révolution sexuelle était passée par là, les féministes avaient brulés leur soutif et n'en portait plus, que ce soit sous leur vêtement ou sur la plage, que le monokini était une pratique courante pendant les vacances (et que cette ado là le pratiquait assidûment!) , bref une époque où on n'avait pas peur de montrer son corps bronzé et coup de soleillé (ou pas d'ailleurs). C'était aussi une époque où on portait des pantalons tellement hyper super moulants qu'il fallait se coucher pour remonter le zip mais que tout ça, tu ne le trouvais pas en grande taille parce que le concept même de grande taille n'existait pas... tu étais jeune, tu étais mince, si tu ne l'étais pas tu t'habillais comme ta grand-mère et si tu avais du balconnet tu mettais le soutif de ta grand-mère... Et dans les années 70, avoir du balconnet c'était pas faire un bonnet D ou E, mais un bonnet C... En fait, dans les grandes surfaces naissantes, tu ne trouvais pas de bonnet C, il fallait aller en lingerie... Qui n'a jamais vécu le cauchemar d'une ado arrivant dans une lingerie dans les années 70 n'a rien vécu... 

    "Uuuuuuuuuh! mais c'est celui là de soutien gorge que tu veux? ah non non non non non, là dedans jamais tu rentre... même avec un chausse-pieds... non non, Madame, pour votre fille, il faut prendre celui là... ah oui, il n'existe qu'en couleur chair, oui il dépasse un peu du décolleté mais il faut tenir tout ça n'est ce pas?" 

    Et tu repartais la boule dans la gorge avec un "coeur croisé de plaitex" (ou un de ses petits frères) qu'en matière de mocheté tu fais pas mieux, tout en pensant à tes copines qui, ELLES n'avaient pas besoin de 'tenir tout ça" et portait au pire un petit truc tout mimi et au mieux rien du tout.

    Tu rajoute les plaisanteries salaces des types qui voient une ado avec un balconnet un peu plus généreux que les autres, les moqueries des filles et garçons de ton âge et tu commence à t'expliquer comment se forment les complexes. Tu rajoute une dose de "pas sure de soi du tout", une dose de "je me trouve trop moche" et une dose de "personne ne m'aime" ... tu peux commencer à déprimer et plus si affinités...

    Et c'est là qu'on arrive à "le rapport à la nourriture"... T'a plein de façon de te pourrir la vie quand tu déprime, plein de façon de te prouver que "j'en vaux pas la peine, laisser moi crever dans mon coin"... t'a la drogue, l'alcool, la clope (ça te permet de te fondre dans la masse en paraissant super hyper cool) et t'a... la bouffe, la nourriture, le miam, bref tout ce qui ce mange. Bon la drogue, ça me disait rien, l'alcool... bof, pas plus, la clope, j'ai essayé pour faire comme les copines (et pour jouer à cache cache avec mes parents aussi) et puis un jour, j'ai tout jeté et je n'y ai jamais retouché... Bref me restait le frigo et son contenu qui sont rapidement devenus mes meilleurs amis... on ne se quittait plus... je vidais le frigo et je remplissais le vide de ma vie. J'ai commencé à grossir mais pas tant que ça finalement mais malgré tout, on a commencé à me "traiter" de grosse, de baleine et j'ai commencé à le croire. Et moi quand je crois quelque chose, je fais ce qu'il faut pour que ça devienne vrai (pas tout hein, juste ce qui n'est pas bon pour moi...) Bref, j'ai considéré mon corps comme un sac que je devais remplir encore et encore jusqu'à ce qu'il soit plein, j'ai grossi, j'ai fais des régimes, j'ai maigris, j'ai repris avec des kilos en plus, j'ai re-rempli, j'ai refais des régimes, j'ai regrossi... tu vois le serpent qui se mord la queue? et ben pareil.

    Et en vrai, quand je revois les photos de l'époque maintenant, je me rends compte que je n'étais pas grosse. Je veux dire, je m'habillais en 38 et je faisais entre 55 et 58 kg. Je pensais que je devais en perdre au moins 10 pour être bien et je n'y arrivais pas... évidemment!  Ou alors, il aurait fallu que je m'affame..

    Les années sont passées, j'ai trouvé du travail, j'ai continué à yoyoter au niveau du poids, alternant régime et remplissage, sport intensif et rien du tout, j'ai travaillé, j'ai eu ma fille, je me suis marié... et j'ai démissionné pour suivre mon mari en Normandie... Et là je suis devenue "femme au foyer, ménagère de moins de 50 ans" et j'ai commencé à grossir pour de vrai... En fait j'ai pris 30 kilos en 9 ans et je ne les ai jamais perdu. Rien n'y a fait, weight watcher m'a fait grossir un peu plus, mon médecin s'est arraché le peu de cheveux qui lui restait, j'ai grossi doucement mais surement et maintenant au bout de 19 ans de "femme au foyer/assistante maternelle à son domicile", j'en suis à peu près à 40 kg de plus (étalés sur 19 ans), ce qui explique mes trente douze kilos de trop.

    Mais j'me soigne, j'ai dis... 

    Doucement hein, faut pas pousser non plus... Je ne fais plus de régimes, je sais maintenant que les régimes c'est le mal absolu quand tu a trop de poids, j'essaie de manger quand j'ai faim et si je n'ai pas faim et ben je ne mange pas... enfin j'essaie parce que si j'ai moins de compulsions (tu sais le truc qui te dis régliiiiiisse et que tu ne peux plus penser à rien d'autre tant que tu n'a pas vidé le paquet que tu est parti cherché en urgence!), si j'ai moins de compulsions disais je, elles sont encore là et de temps en temps, moi et moi avons une grande discussion entre nous pour savoir si oui ou non il faut aller chercher un paquet de réglisse ou pas... en général c'est moi qui gagne mais parfois et ben c'est moi!

    Je me réconcilie doucement avec mon corps, la danse orientale m'avait bien aidé mais comme je n'en fais plus... ben ça ne m'aide plus... J'aime pas mes kilos, j'aime pas mon ventre, mes seins, mes cuisses, mes fesses, mes bras mais je ne les ignore plus. Je les regarde, je les tatouille, je les insulte parfois et d'autre fois je leur dis des mots doux. J'essaye de réunir ces 2 entités que sont d'une part mon corps et d'autre part... moi... Je nous ai toujours vu séparés et en fait on dépend l'un de l'autre. Je sais, c'est bizarre comme façon de penser mais... mais c'est la mienne. Je m'examine dans le miroir et je me dis que je ressemble à une Déesse. A la Déesse Mère, à une Vénus... à la Vénus de Willendorf... et quand je dois me dessiner c'est sous ses traits, avec son corps... Son corps qui est aussi le mien... Et petit à petit, mon regard sur... moi. Oui, mon regard sur moi change et si je n'aime toujours pas mes kilos (tu l'aura compris!), je vis avec tout en tentant sournoisement de les flinguer (j'en reparlerais, c'est pas le sujet là). Je ne m'habille plus avec un sac poubelle noir et sans forme, je souligne ma taille, mes hanches et mes seins et finalement c'est pas si moche que ça... je mets des talons quand je peux (donc pas en ce moment, ma cheville est toujours en carton) et quand je peux pas, je porte mes docs et ça le fait bien même avec une jupe ou une robe droite (et ça j'aurais pas cru il y a quelques mois), mes cheveux flamboient, je mets du rose ou du orange sur mes yeux, des plumes dans mes ch'veux et j'aime ça. Quand on me croise, on ne voit plus une petite grosse d'1,59m qui si elle ne fait pas gaffe, rajoutera un jour un 3ème chiffre à son poids mais une femme un peu originale certes (franchement, qui se balade avec un manteau rose qui pète en plein hiver?) une qui a toujours un soupçon de sourire qui ne demande qu'à devenir un sourire... une femme de 50 ans qui en parait moins, qui ne porte plus le poids de la vie sur son dos... Bref, une femme sur le chemin de la guérison (mais ça, personne ne le sait... à part moi et tout le monde ici ;)

    Mon Corps est un Temple Sacré,
    Il est la Demeure de mon Âme,
    Le Sanctuaire de mes Pensées,
    Le Refuge Ultime de mon Etre.
    Béni soit ce Corps, Béni.

    Source inconnue... si tu la trouve, je te serais hyper méga reconnaissante, moi je l'ai vu passer sur FB avant hier


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  • Quand tu viens de passer 1 heure à peaufiner un article sur ta peau de bébé et que d'un coup de clic malheureux, perd tout ton texte...

    .

    .

    .

    T'as pas envie de tout refaire (maintenant en tout cas), donc tu fais un joli résumé et tu va te coucher de désespoir...

    Bon beeeen.....

    Un jour, vous aurez ma recette de peau de bébé...

    Mais pas ce soir...


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  • Il y a une dizaine de jours, sur un célèbre réseau social dont le nom commence par fesse et finit par bouc, ma copine La Bastidane partageait le lien d'un article que tu trouvera ici et dont le sujet absolument essentiel était que "Selon Mauranne, pour être heureux mieux vaut ne pas être gros". C'est son point de vue et elle a le droit de l'avoir... sauf que sur le célèbre réseau social, quelques lectrices de l'article ont réagit. Elles n'étaient pas contentes les lectrices hein! Y'avait les pas polies qui ont dit en gros que "pffff quelle conne de penser ça... comme tout ceux qui pensent ça d'ailleurs", y'avait celles qui clamaient que "moi je suis ronde et je suis super hyper méga heureuse!" et même que pour qu'on comprenne bien, certaine (oui au singulier, c'est voulu) le disait 3 fois, comme l'Homme à la Cloche... y'avait ceux qui estimaient qu'avec des discours comme ça, on allait toutes finir anorexiques, y'avait ceux qui trouvaient que les ex-gros sont aussi chiant que les anciens fumeurs etdans la même veine, y'avait ceux qui pensaient qu'en maigrissant un(e) gros(se) perd son humour (parce que c'est bien connu, les gros sont plus rigolos que les autres parce que l'humour se cache dans la graisse en fait)... Bref, y'avait ceux qui....

    Bon y'avait pas que ceux là hein...

    Mais moi, j'ai mes nerfs qui se sont un petit poil énervés quand même...

    Et j'm'en va t'expliquer pourquoi...

    Depuis quelques années, les grosses (ah oui, ne compte pas sur moi pour utiliser un autre mot que grosse, je l'ai déjà dis, j'appelle un chat minet et une grosse une grosse... Et je m'inclus dedans) bref, les grosses disais je, se décomplexent et c'est super... Vraiment!

    Même moi qui ai trente douze kilos en trop au moins, je me décomplexe et c'est super... Vraiment!

    On trouve de plus en plus de vêtements et sous-vêtements en grande taille et pas que les trucs de ma grand-mère si tu vois ce que je veux dire... Des choses sympas, rigolotes, pleines de couleurs colorées... et même des sexy! Et oui... t'aurais pas cru hein!

    Donc disais je, de nos jours, en 2014, les grosses vivent à priori mieux avec leurs bourrelets qu'avant, mais pas toutes... Et pas toutes de la même façon ni pour les mêmes raisons...

    Il y a celles qui les supporte, je fais partie de celles là... (Ayé, elle va encore nous parler d'elle, purinféchié, comme si on n'avait que d'elle à parler... Euuuh... scuse moi toa au fond, chui chez moi et je parle de qui je veux chez moi et il se trouve qu'en l'occurrence qui je veux, c'est moi!)

    Je les supporte parce que pour le moment, je ne peux pas faire autrement, mais de là à dire que je suis heureuse avec... comment te dire... Non! Bien sur que non je ne suis pas heureuse avec mes bourrelets tout partout. J'ai mal partout, mon dos me tient mal, mes genoux souffrent, mes pieds et mes chevilles me supporte plus qu'ils ne me porte. Ma poitrine fait que ma nuque et mes épaules se sont raidis et que parfois une tendinite pointe un bout de nez... Un bonnet I (oui oui, I comme après H) ne se porte pas sans douleur. J'ai juste ce qu'il me faut comme souffle pour pouvoir avancer normalement et respirer.

    Oui physiquement, je les supporte mais ils ne me rendent pas heureuse...

    Quand aux remarques dans la rue, pas très nombreuses j'avoue, je fais comme si je ne les entendais pas mais elles font mal. Et le plus "amusant" c'est que quand je me retourne pour voir de qui elles émanent, je me retrouve généralement avec un genre de ventre à bière, une grosse bedaine qui si il prenait le temps de se regarder un minimum le matin dans un miroir, déjà changerait de tee-shirt et ensuite se pendrait de désespoir en voyant à quoi lui même ressemble.

    Je les supporte aussi... mais elles ne me rendent pas heureuse...

    Après, il faut s'habiller... Et ça c'est pas simple non plus.

    Parce que je vais t'expliquer une chose... Les grosses au contraire des minces sont multiformes, tu a des grosses avec une silhouette en A, en O, en 8 et même en XXL. Si si... et suivant ta silhouette, tu ne porte pas les vêtements de la même façon. Et même que tu ne porte pas le même vêtement que ta copine grosse aussi mais dont la silhouette est différente... Et pour peu que tu sois une petite grosse, alors là... bonne chance! parce qu'en dessous de moins d'1,60m tout te sera trop long... pas forcément trop large mais trop long surement! Ah et puis il ne vaut mieux pas qu'en taille tu fasse plus que 46/48... parce qu'au dessus, tu peux te brosser pour trouver ça en ville à des prix abordables. Alors, je t'entend me dire... "oui mais..." et là je t'arrête tout de suite, je sais qu'il y a internet et que internet c'est comme à la samaritaine, on trouve de tout... mais sur internet tu achète d'abord et t'essaie après... et si ça ne va pas, non seulement tu est déçue mais en plus il faut que tu paie le retour. Bref, c'est pas simple... 

    Et attend, je t'ai pas expliqué les sous-vêtements... Parce que, il arrive que la grosse, genre moi par exemple, déborde largement du balconnet et que quand elle veux ou plutôt à besoin d'un soutien-gorge qui tient bien partout, elle doit juste vendre un bras, rajouter un oeil et même un rein pour pouvoir le payer... Quand elle trouve sa taille chez la bonnetière en bas de chez elle... Bref, autant dire que la grosse à grands balconnets n'achète pas un soutien-gorge tout les jours... 

    D'ailleurs la grosse à grands balconnets est souvent confrontée à un autre problème... La rooooobe! Moi par exemple (oui encore moi!) j'aime les robes, c'est même ce que je préfère... Je peux te parler de la déception quand dans la cabine d'essayage, tu enfile la robe et qu'elle te va... yeah! trop bieeeen! paillettes et confettis... ah ben non finalement, tu ne peux pas la fermer parce que le balconnet devant est trop... trop quoi!

    Je le supporte aussi tout ça... mais ça ne me rend pas heureuse...

    Non non non!

    Et si TOI, la grosse qui me lis en ce moment tu me dis que les quelques désagréments que je viens d'énumérer te rendent heureuse... permet moi de te dire "ouh la menteuseuh!"

    Néanmoins, les gens que je croisent, que je rencontre voient en moi un personne qui leur semble épanouie... heureuse. Oui, parce que je met du rose sur les yeux, des plumes dans les ch'veux, je souris et même je ris des fois. J'ai de l'humour aussi (oui, j'ai du gras donc j'ai de l'humour, j'ai peur de maigrir, mon humour va fondre!) et même que je plaisante sur mon gras, sur mes bourrelets qui dépassent (d'ailleurs, les gens n'aiment pas qu'on plaisante sur nos kilos... ils te disent "haaan mais nooon, t'est pas grooosse, t'est ronde" et moi je dis "oui et quand tombe, je roule"... ben oui, chui ronde, je roule... ah merde c'était pas prévu... bon ok, t'est grosse alors)

    Donc oui, je plaisante sur eux, mes p'tits bourrelets, mes p'tites bouées... ça n'empêchent pas que je ne les aiment pas... Je vis avec, je les supporte mais je ne les aime pas... Et c'est mon droit

    Alors toi... oui toi... qui est tellement grosse et tellement heureuse d'être grosse, tellement heureuse que tu a besoin de le répéter 3 fois pour qu'on comprenne à quel point tu est heureuse, à quel point tu vis sereinement avec tes kilos... Ben bravo, c'est génial, c'est super, c'est tout ce que tu veux... mais n'insulte pas celles qui n'en sont pas capables, celles qui supportent pas leur poids, qui vivent avec mais qui n'en sont pas heureuses... celles qui ne peuvent pas vivre avec tellement ils sont lourds à porter.

    Celles qui disent simplement leur souffrance, leurs difficultés à vivre ainsi...

    Vous dites qu'elles n'assument pas?

    Moi je dirais que si... Elles osent dire qu'elles sont mal et ça, rien que ça, ça demande du courage.... En toute simplicité bien sur...

     


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