• Le week-end dernier, j'avais donc prévu de me rendre au salon féminaissance organisé par l'association du même nom. Un festival organisé par des femmes pour les femmes (je vous invite à suivre le lien pour plus de détaux). Et c'est ce que j'ai fais, j'ai pris le train vendredi en début d'après-midi pour me rendre à Lyon et samedi matin, j'étais aux environs de 9h, rue de créqui pour réserver mes places aux conférences et ateliers qui m'intéressaient. 

    C'est la première fois que je me rendais sur un tel évènement et franchement, je n'ai absolument rien regretté. Un accueil chaleureux avec une petite tisane qui réchauffait les joues du froid matinal, la rencontre dans la file d'attente de Valérie qui fait partie d'un groupe fb (ainsi que de son amie Valérie ^^ bisous à toutes les 2 si vous passez par là), un espace peut être un peu exigue pour le nombre de femmes présentes mais qui n'en n'était pas moins chaleureux et une dizaine de stands de livres, revues et objets divers. 

    J'avais l'ambition de faire l'atelier yoga du matin mais outre le fait que je n'avais pas emmené de tapis, ça fait quelques 20 ans que je n'en n'ai pas fais et j'ai renoncé. Je me préparais donc à attendre en fouinant dans les livres quand un atelier supplémentaire à été annoncé. Au lieu de présenter son sublime jeu "choeur de femmes", Yaël Catherinet proposait de petits ateliers sous la tente rouge. Je me suis donc inscrite au premier et après quelques tatonnements (mais où c'est donc qu'on doit y aller pour y aller!!!) nous nous sommes retrouvées une dizaine sur les coussins dans la tente qui sentait bon le palo santo. Des petites bougies complétaient l'ambiance déjà très agréable. Yaël nous a donc expliqué un peu ce que nous allions faire avant de nous faire passer une huile essentielle que je ne connaissais pas et que je vais me procurer rapidement tellement je suis tombée amoureuse d'elle, l'huile de pruche. 2 gouttes dans les mains puis où on veut, le coeur, les poignets, le cou... que sais je encore... Une jolie méditation pour entrer dans la danse et ensuite est venu le temps pour chacune de tirer une des cartes étalées dans un plateau. Le but ensuite étant de partager notre ressenti à son propos, ce qu'elle nous disait et puis de voir sur le livret ce que ça pouvait rajouter.

    Féminaissance... un salon au féminin...

    Voici la mienne, la Gardienne... Je n'en dirais pas plus en ce qui me concerne, si j'ai été sceptique en la tirant, elle m'a dit quelques petites choses et en a certainement à me dire encore. L'heure est très rapidement passée et nous sommes redescendues pour la conférence qui suivait. J'ai acheté un jeu, depuis qu'il est sorti, il me faisait de l'oeil mais je savais que Yaël serait là pour le présenter et j'avais vraiment envie de le voir avant de le prendre. Il est vraiment magnifique, je l'aime déjà énormément.

    Féminaissance... un salon au féminin...

    La boite, le livret et les cartes....

    Féminaissance... un salon au féminin...

    Quelques cartes au hasard...

    La conférence suivante était donnée par Jacqueline Riquez, et avait pour sujet le cyle féminin. "Comment le cycle féminin donne un sens et une structure à la vie". J'en attendais beaucoup et je n'ai pas été déçue. Outre la capacité d'animation de Jacqueline Riquez, ça a été pour moi un temps de réflexion sur un aspect de ma vie de femme avec lequel je suis en réconciliation depuis.... 2/3 ans maximum. J'ai passé ma vie à tenter d'éviter ce qui fait partie intégrante de la femme que je suis (en vain bien évidemment) et au seuil de la cinquantaine, j'ai décidé de me réconcilier avec, à tenter de le comprendre, de me le ré approprier. En entendre parler avec les mots de Jacqueline Riquez, son humour et en débattre ensuite avec d'autres femmes me le fait envisager encore autrement et me conforte dans le fait que je suis sur la bonne voie et que non, le cycle féminin n'est pas du tout l'ennemi de la femme comme on a bien voulu nous le faire croire (et comme j'ai bien voulu y croire pendant toutes ces années). Merci à Elle pour ces apports... et encore une belle rencontre pour moi puisque c'est Pom qui m'a interpellé cette fois, yes nous faisons partie de la même communauté de femmes sur internet et je ne savais pas qu'elle serait présente. Une chouette surprise, nous avons pu déjeuner ensemble avant de repartir chacune vers ce que nous avions programmé.

    Une nouvelle conférence en ce qui me concerne. Je passe dessus, je n'ai pas accroché alors qu'elle était sur un sujet qui m'intéresse vraiment, le féminin sacré. Je ne sais pas, je suis restée jusqu'à la fin mais sans enthousiasme, vraiment pour voir où on allait et en ce qui me concerne, je ne suis pas allée très loin. Peut être mon cerval n'était pas réceptif, je n'ai pas tout saisi... Je me console en me disant que je ne suis pas la seule au vue du nombre de femmes qui ont désertées la salle.

    Après une dernière petite pause, un atelier que j'attendais particulièrement, celui d'Efféa Aguilera qui a sorti en octobre un livre sur le périnée qui me faisait de l'oeil et que je voulais voir avant quand même. Le périnée, on ne s'y intéresse pas assez en fait, quand j'ai eu mes enfants, on a tenté de me refaire des abdos mais on ne m'a pas parlé du périnée... Le périnée pour une femme comme moi (et pour beaucoup d'ailleurs) c'est quelque chose de complètement abstrait que tu ne sais même pas qu'il existe tant qu'il ne commence pas à te lacher parce que tu n'a jamais pris soin de lui... et à ce moment là, tu mesure tout l'importance qu'il a pour toi, ton corps et éventuellement ta dignité. L'atelier est passé extrèmement vite, plein d'exercices pratiques, de ressentis... faire connaissance un peu plus avec ce muscle tellement important dans le corps d'une femme. J'en suis sortie ravie et pleine d'intentions de travail sur mon corps (et avec un livre dédicacée par l'auteure également).

    Un passage rapide à la librairie et......

    Féminaissance... un salon au féminin...

     

    Mes petits achats... l'agenda lunaire de la revue "rêves de femmes", je l'ai raté l'an dernier, cette année, il est enfin mien... Le livre d'Effea Aguilera "petits rituels pour découvrir le potentiel du périnée" et le livre de Sylvie Bérubé "dans le ventre d'Eve" qui vient s'ajouter à ma PAL sur le féminin sacré..

     

    ......je ne me suis pas attardée, j'avais rendez vous avec ma tribaleuse préférée, la magnifique Déborah qui ayant invité la danseuse Ashley Lopez pour un week-end de stage organisait un spectacle auquel elle m'avait gentiment convié. 6 ans en gros qu'on ne s'était pas vues et ça n'a été que du bonheur. La revoir déjà, revoir cette jeune femme qui m'avait émerveillée en 2008 lors du week-end avec Sharon Kihara et avec laquelle j'avais pu tisser quelques liens, voir avec quel plaisir elle me retrouvait m'a réchauffé le coeur. Nous sommes tombées dans les bras l'une de l'autre, j'avais les larmes aux yeux parce que pour moi, c'était une grande émotion. Les danseuses de sa troupe étaient arrivées et j'ai pu assister aux répétitions. En discutant un peu avec ces jeunes femmes, j'ai entendu leurs doutes quand à leur talent, je connais ces doutes, j'ai eu les mêmes quand je dansais encore, et là je les voyais répéter et elles étaient magnifiques... vraiment magnifiques... charmeuses, enjouées, malicieuses pour certaines, le plaisir qu'elles ont à danser est évident, il se voit, il se lit sur leur visage. Le spectacle qui a suivi était magique, célébrant la femme dans tout ce qu'elle a de plus beau. J'ai souvent eu les larmes aux yeux et j'ai trouvé tellement étonnant cette "coincidence" qui m'avait fait cadeau de cette soirée après une journée sur le féminin... La femme, la femme sauvage, elle était là, elle s'exprimait... une conclusion magnifique. 

    Je me souviens avoir discuté avec Déborah un jour où elle était chez moi et elle m'avait dit que c'était son rêve... et son rêve, elle le réalise pleinement avec talent, elle a transmit sa passion, sa joie de danser, de vivre à ses élèves qui le retransmettent à leur tour à leurs spectateurs. Nous nous sommes quittées mais vraiment je souhaite la retrouver rapidement, juste elle et moi, autour d'un petit thé et d'échanger avec cette jeune femme si belle dans tout les sens du terme...

    Je suis rentrée sur mon lieu d'hébergement, raccompagnée par une jeune danseuse, je me suis un peu trompée de numéro de rue, d'une centaine de numéro en fait... 141/241 ça se ressemble tellement... et je me suis couchée, des étoiles pleins les yeux en pensant à la journée qui s'achevait, à celle qui arrivait et qui allait être magnifique.... (mais qui a été toute pourrite en fait... j'ai tout raconté avant, t'a qu'à descendre un poil dans les articles winktongue)

    En tout cas, le salon féminaissance à Lyon c'est 2 fois par an et il est quasiment certain que je serai l'édition de printemps...

     


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  • J'ai beau ne pas aimer la froidure, le gel, la neige, je dois admettre qu'il est enchanteur de voir la transformation qui s'opère sous son action. Parfois, on cherche la magie dans les choses extraordinaires alors qu'il suffit juste d'ouvrir les yeux et de regarder autour de soi... L'eau devient glace, se transforme en sculptures plus ou moins compliquées, des sculptures à ciel ouvert, accessible à tout un chacun...

    Pour peu qu'on sache où regarder... yes

    Premières neiges... Episode II... Glaçons...

    Premières neiges... Episode II... Glaçons...

    Premières neiges... Episode II... Glaçons...

    Premières neiges... Episode II... Glaçons...


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  • Il a neigé chez nous dimanche. 2 cm il m'a dit l'Homme quand je suis rentrée le soir.

    Woaaaaah j'ai répondu, super impressionnée.... 2 cm... intello

    Après il m'a montré les photos qu'il a prises l'après-midi quand il est allé se promener en montagne avec Gaïa, et là franchement, j'étais contente de ne pas être de la partie parce que si tu me connais un peu, tu sais que la neige et moi, on n'est pas super copines... C'est pas que je n'aime pas vu de derrière ma fenêtre, c'est très joli, ça fait tapis tout propre, on dirait qu'un patissier fou (coucou Camille!!!) s'est amusé avec une bombe de chantilly et tout et tout... le truc c'est que c'est froid et humide et puis en plus c'est froid. 

    Du coup, je lui ai piqué ses photos pour alimenter un blog un temps soit peu moribond et tenter de lui redonner vie un peu quand même (Instagram et facebook c'est top, tu joue avec les copines à te raconter des bétises, à poster tes photos mais du coup tu délaisse un peu l'endroit où tu jouais avant toute seule... brèfle, revenons à nos flocons...)

    Dans l'épisode I, nous découvrirons la petite moute à sa maman (et à son papa mais à sa maman plus quand même) faisant connaissance avec sa première grosse neige molle dans laquelle les patoches même les plus longues s'enfoncent jusqu'au bidou tout doux et même au delà et nous verrons de nos yeux z'ébahis que le coté husky de Bébémoute est bel et bien présent tant la neige ne lui fait ni chaud... ni froid...

    Premières neiges.... Episode I... La petite moute dans le champ de neige...

    Grimper....

    Premières neiges.... Episode I... La petite moute dans le champ de neige...

    Encore grimper....

    Premières neiges.... Episode I... La petite moute dans le champ de neige...

    Oui ben j'ai beau avoir plein de grandes pattes, c'est dur quand même hein...

    Premières neiges.... Episode I... La petite moute dans le champ de neige...

    Yes!!! arrivée....

    Premières neiges.... Episode I... La petite moute dans le champ de neige...

    Oh... mais c'est tout mou...

    Premières neiges.... Episode I... La petite moute dans le champ de neige...

    Hé, y'a un truc là non?

    Premières neiges.... Episode I... La petite moute dans le champ de neige...

    Criquet?

    Premières neiges.... Episode I... La petite moute dans le champ de neige...

    Ah non.... truc blanc et froid qui colle à la truffette mignonne...

    Premières neiges.... Episode I... La petite moute dans le champ de neige...

    Et là, il reste pas un truc à manger... chaipamoi, une crotte, une souris crevée?

    Premières neiges.... Episode I... La petite moute dans le champ de neige...

    mouais....


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  • Ce week-end, j'étais sur Lyon pour un évènement féminin dont je te reparlerais  très rapidement si le poils dans la main que j'ai coupé hier ne repousse pas et plus vite encore...

    Comme on ne prévoit jamais ce qu'il peut nous arriver, il se trouve que j'ai passé la 2ème journée de ce qui s'annonçait comme extraordinaire aux urgences de Lyon. Rien de grave je te rassure (pour le cas où tu t'inquièterais un petit peu), j'y ai passé 6h30 environ, j'en suis sortie, j'ai pris le train de retour et depuis je reste calfeutrée dans mon home sweet home pour ne pas laisser les vilains microbes reprendrent le dessus sur le traitement donné par la gentille docteure.

    J'avais mal commencé la journée, maux de tête, vaseuse, pas bien du tout et à vrai dire, je me suis posée la question de savoir si je rentrais directement chez moi où si je partais quand même sur le festival. J'ai fini par conclure un pacte entre moi et moi même, si je parvenais à m'inscrire à l'atelier qui m'intéressais malgré le retard accumulé, je resterais sinon je repartirais... J'ai pris le métro, le mal de tête s'accentuant, j'ai demandé à une gentille dame sur le quai si par le plus grand des hasards, elle n'aurait pas quelque chose qui pourrait me calmer et il se trouve que par le plus grand des hasards, elle en avait, m'en a donné, j'avais de l'eau, j'ai gobé la pilule et j'ai continué ma route (Je remercie encore la gentille dame ici). En sortant du métro, j'ai fait une centaine de mètres avant de devoir m'assoir sur un bord de trottoir et de finalement rendre tout ce que j'avais réussi à avaler le matin et plus encore... il pleuvait, j'avais froid, j'avais chaud, je ne devais pas ressembler à grand chose avec mes sacs posés à coté de moi et ce que je venais de rendre tout autour. Une gentille dame s'est arrêtée, m'a demandé si j'allais bien, je lui ai répondu que non, si je voulais qu'elle appelle les pompiers, je lui ai répondu que "je ne sais pas" (parce que c'est pas parce que tu vomis dans la rue et que tu ne peux plus marcher que tu va faire déplacer les pompiers, ça va bien finir par aller mieux non?) et puis finalement j'ai dis que oui et dans les 5mn qui ont suivies j'avais tout autour de moi 4 musculeux jeunes hommes aux petits soins rien que pour moi (punaise qu'est ce qu'il ne faut pas faire de nos jours pour avoir 4 jeunes hommes à ses pieds!!!), ils m'ont embarquée dans leur véhicule en me posant un tas de questions auxquelles je m'efforçais de répondre en restant à peu près cohérente (chose qui n'est déjà pas facile en temps normal n'est ce pas!!!) et m'ont transportée aux urgences. 

    Je te passe les détaux, c'est chiant et ça n'a pas vraiment d'intérêts, examens divers et variés, attente et puis encore attente entre 2 somnolences et tout autour de moi un service d'urgence comme une ruche. Couchée dans mon brancard dans le couloir, plus ou moins éveillée, j'observais les évènements... la valse des brancards, les infirmièr(e)s, les aide-soignant(e)s, les médecins qui s'affairaient pour des urgences plus ou moins vitales.... J'entendais l'homme relégué dans un coin qui de temps en temps se mettait à hurler "il y a quelqu'un? ooooh!!! il y a quelqu'un? pu.ain mais on me prend pour un hon... c'est que je dois être un hon... mais ya personne ici, c'est comme un cimetière, c'est des tombeaux tout autour", l'autre qui hurlait "pu.ain enlevez moi cette barrière je suis en train de ch.er dans ma culotte" et les aides-soignant(e)s qui fermement mais patiemment répondaient, je voyais les 3 urgences vitales arrivées en même temps qui ont fait que les urgences non urgentes ont été mises en stand by (on le comprend hein...), et à coté de moi j'entendais et voyais une drôle de dame toute bizarre... il m'a fallu un moment avant de comprendre que c'était la même qui hurlait qu'elle voulait un médecin quand j'arrivais et qui avait été renvoyée au lit manu militari par le service d'accueil. Elle tournait, virait, se levait, se recouchait, cherchait son portable.... Une aide soignante a fini par venir la voir et lui dire que peut être ça serait bien que maintenant elle libère le brancard parce qu'on avait besoin pour les vraies urgences, ce a quoi elle a répondu qu'elle n'avait pas mangé et l'aide soignante est allé lui chercher une collation tout en lui disant que c'était un service d'urgence et pas un hôtel. J'ai finis par comprendre que la dame est une habituée du service, elle se fait emmener le matin dès que le foyer ferme, vient dormir et manger au chaud aux urgences jusqu'à ce que le personnel la mette dehors...

    J'ai observé, à moitié cotonneuse, tout ce ballet autour de moi et j'ai réalisé la patience de ces femmes et de ces hommes qui prennent en charge tout nos maux, nos petits bobos, nos un peu plus gros, nos bobos vitaux, je les ai observés gérer les choses calmement et efficacement, sans jamais élever la voix, sans un mot plus haut que l'autre, avec même beaucoup d'humour parfois et je me suis dit que nous avions de la chance d'avoir ce genre de personnes à notre disposition.

    Quand nous parlons des urgences, en général, c'est pour dire que le service de telle ou telle ville est vraiment tout pourri et que franchement c'est un scandale, que punaise, on a attendu X heures avant d'être pris en charge, que on a fait passer d'autres personnes devant nous sans jamais se poser la question de pourquoi... En partant du principe que nous venons là pour nous faire soigner et que tout le personnel devrait nous accueillir avec tout les égards duent à nous même, sans nous demander si ils ne sont pas en train de lutter pour qu'un autre reste en vie, sans nous dire que si aucun médecin ou personnel n'est disponible c'est que quelqu'un est en train de basculer de l'autre coté et que sa chambre est devenue un champ de bataille contre la mort.

    A ces personnes aujourd'hui, je voudrais dire merci... merci d'avoir accueillie la non véritable urgence que j'étais dimanche, de l'avoir prise en charge,  de lui avoir donné les soins nécessaires, de s'être assurée qu'elle pouvait repartir et de l'avoir libérée...

    Merci d'être là pour nous, pour nos petits bobos, pour la sans abri qui vient se mettre au chaud, pour les plus gros bobos et d'être la dernière ligne de front devant la faucheuse.

    Par St Luc et St Joseph!...

    Image tirée des femmes en blanc de Cauvin et Bercovici, publiée dans le beau journal de Spirou


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  • Il y a plusieurs semaines que nous avons commencé à chercher un chien, un tibeybeychien...

    Quand nous avons adopté le vieux qui pue, il y a 19 ans maintenant, nous avions fait le choix de passer par la SPA... Et nous étions vraiment très bien tombé. Nous y avons pensé aussi mais les tarifs ont énormément augmenté et ce d'autant plus que nous cherchions plutôt un chien jeune. Comme dans le projet de vie commune, entre son éducation et l'inscription à un club canin, j'avais le choix entre payer pour mon chien ou payer pour son éducation. Autant te dire que j'ai eu du mal à trouver. Énormément de chiens sont en vente, ce sont des chiens de races donc les prix sont prohibitifs (à moins que ce soit ce qu'on recherche... chacun ses priorités). Bref, entre le chien qui est trop grand, trop petit, trop rouge ou trop bleu, j'avais du mal à trouver. Jusqu'à vendredi dernier où une annonce est passée, un placement en urgence de 6 chiots, croisés border et husky, dont la maman n'avait plus de lait pour les nourrir (je l'ai vu aujourd'hui la maman, c'était sa vie ou celle des bébés si elle continuait à les nourrir). J'ai appelé la personne et nous sommes convenues que nous passerions voir la portée dans la journée et que si je prenais un petit, ce serais une femelle. C'est comme ça que ce soir, la famille compte un nouveau membre âgé de presque 1 mois, qui pèse 1,2kg et qui tient dans mes 2 mains. Une petite boule de poils que nous avons baptisé Gaïa et qui depuis son arrivée s'adapte très bien. Elle dort, mange, fait pipi et se rendort. Demain, elle ira voir le vétérinaire pour un petit check-up et quelques conseils pour l'aider à grandir sans sa maman chien. Les 2 moutes qui tiennent la maison pour la leur sont évidemment très intrigués et pas vraiment d'accord pour le moment, mais j'ai bon espoir, il n'y a pas d'agressivité, plutôt une curiosité féline et un sens du territoire qui échappe aux créatures inférieures telles que les chiens et... les humains.

    Voilà, donc Bienvenue Gaïa, que la vie te soit douce et belle. (en tout cas, elle semble déjà l'être yes au vue de ta décontraction).

    Gaïa...

    Gaïa...

    Gaïa...

    Elle est pas chouette la vie quand on est une petite mignonne?


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