• Marrant comme un topalakon peut te faire repartir dans ton passé...

    Dans tes mythes z'et légendes à toi!

    (Les topalakons sont des trucs bizarres qui fleurissent un peu partout sur des sites dédiés et sont un classement totalement partial et parfois bizarre de trucs et choses complètement inutiles dont tout le monde se fout et donc raffole)

    Donc celui dont auquel je fais référence classait les petits (ou gros) mensonges qu'on a entendu étant enfant ou qu'on a dit à nos enfants genre "si tu continue à mettre tes doigts dans ton nez, ils vont ressortir par les z'yeux".

    Dans mes mythes z'et légendes à moi, il y a le célèbre...

    "LES BANANES ÇA FAIT RÊVER DU LOUP"

    Oui M'sieur-dames, rien de moins rien de plus...

    Je ne sais pas comment c'est venu à mes parents, ni pourquoi... Je ne sais pas quelle était la réputation des bananes dans les années 60/70 mais on ne mangeait pas de bananes le soir et le prétexte invoqué était que 

    "ça fait rêver du loup"

    Et moi j'y croyais et même si de temps en temps je demandais une banane en dessert le soir, j'avais quand même un peu peur des conséquences... j'allais rêver du loup et si ça se trouve pendant mon sommeil, il me mangerait toute crute.... Hé! on me la faisait pas à moi! J'avais lu "la chèvre de M. Seguin" et "le petit chaperon rouge" et je savais bien que le loup, il croquait tout ce qui passait à sa portée... chèvre ou petite fille!

    De toutes façons, à chaque fois on me répondait la même chose et je ne mangeais pas la banane tant désirée et redoutée en même temps... 

    Mine de rien, ça a duré un moment parce que j'ai des souvenirs de ça qui se passe dans la maison dans laquelle nous nous sommes installés vers 72/73... J'avais donc 9/10 ans. Faut dire qu'on n'avait pas internet pour vérifier... Maintenant j'aurais juste à taper "banane qui font rêver du loup" et hop, je saurais bien que c'est même pas vrai d'abord et je pourrais courir dans la cuisine m'empiffrer de bananes juste avant d'aller me coucher... mais à l'époque, nous on n'avait même pas le téléphone, alors internet, tu m'a compris hein!

    Je ne sais pas à quel âge j'ai osé braver l'interdit, à quel âge j'ai osé dire que "on s'en fout du loup, moi j'ai envie de manger une banane le soir" mais c'est arrivé... un soir... et ce soir là, je n'ai pas rêvé du loup. Peut être l'ai je annoncé fièrement le lendemain à mes parents, peut être se sont ils regardés en souriant sous cape ou avec cet air désespéré qu'ont parfois les parents dont les enfants croient aux contes trop longtemps et sans doute le soir suivant, j'ai pu manger une banane (écrasée avec du sucre et du citron, c'est tellement bon)... Sans doute ai je fais un petit pas hors de mon enfance ce soir là, je ne sais plus. Seul le mythe est resté, dans un petit coin de ma mémoire, un petit mythe tout doux, comme un souvenir d'enfance...

    Les bananes, ça fait rêver du loup....

     


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  •  

    Hier, fin de matinée... Sur mon PC,

     lire mes messages, répondre, se promener sur les blogs et les sites.

    Dans ma bulle, le monde peut s'écrouler, je ne m'en apercevrais pas...

    Ma Fille Préférée à mis la chaine musicale...

    J'écoute sans entendre, ça fait un bruit de fond sur lequel je fredonne malgré tout

    (je fredonne tout le temps, ça horripile plein de monde mais c'est plus fort que moi!)

    Puis d'un coup, je me prends à fredonner un air que je connais

    un air que je n'ai pas entendu depuis au moins 20 ans, 

    un air que j'avais totalement oublié, enfoui quelque part...

    un air que j'ai écouté en boucle pendant mon adolescence et qui me déchirait le coeur à chaque fois...

    Un air qui me tirait et qui me tire toujours les larmes...

    Un air qu'un film remet au goût du jour...

    ............

    Voici ce que j'ai entendu hier

     

     

    L'air était là mais l'émotion n'était pas la même....
    tap tap tap clic....
    J'ai retrouvé l'original,
    celui qui me remuait tellement et qui après écoute continue à me retourner comme une crèpe....
    Les années ont passées, j'ai des enfants.... 
    j'ai les 2 points de vues maintenant... 
    Ce que je ressentait à l'époque, c'était les sentiments d'une adolescente en proie au mal-être et au doute
    Je les ressent toujours maintenant, mais j'ai en plus les sentiments d'une mère qui s'inquiète pour ses enfants qui grandissent si vite et qui un jour quitteront le nid.
    L'adolescente n'est pas morte, je l'ai retrouvé hier, l'adulte était à coté d'Elle.
    Toutes les 2 avaient les larmes aux yeux et le coeur en marmelade
    Retournée non par la reprise, mais par l'originale...
    Que vous découvrirez ici....
    Peut être est ce la nostalgie, les souvenirs liés, mais c'est celle là que je préfère....

     


    Just enjoy.......
     

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  • Je lisais un article sur le blog de Quinceberry. Elle y parlait de trains, de métros.... Elle finissait son article par ces mots 

     

    "are you a train person?" 

     

    Et là, je ne peux que répondre "OUI!". En lisant son article, je suis repartie dans le passé, le TGV et même le corail n'existait pas encore. On voyait encore passer des michelines, vous savez les rames rouges qui faisaient office de TER à l'époque où on n'en avais même pas encore eu l'idée du TER, même qu'avec la micheline, , on allait dans tout les petits bleds, même ceux où il y avait une toute petite gare minuscule... toute petite riquiquite... Et quand elle passait, on disait "tiens voilà la micheline de telle heure...." et puis comme j'ai habité à coté d'un passage à niveau une très grande partie de ma vie, on comptais les wagons avec les copines et après, on voyait si on avait trouvé le même nombre de wagons.... et quand c'était un train de passagers, on faisait coucou aux gens qui étaient dans le train et eux, ils nous répondaient.

    Quand j'étais petite, mes grand-parents maternels vivaient à Lescar, à coté de Pau (d'ailleurs pour distinguer nos grand-parents maternels de nos grand-parents paternel, on disait Mamy ou Papy de Lescar et Papy d'Aubagne....). Donc, au moment, des vacances, Mamy de Lescar venait me chercher en train et on rentrait toutes les 2 en train. Elle pouvait venir souvent parceque Papy était cheminot et que ça donnait des z'avantages.... dont celui de voyager gratos ou presque... On retournait chez elle par le train de nuit, dans une couchette. On dormait tête-bêche dans la même couchette, j'aimais pas trop parcequ'il y avait ses pieds pas loin de mon nez mais il suffisait de se tourner et les pieds passaient derrière. Donc, une partie du voyage se passait de nuit, bercé par le tchouc-tchouc-tchouc du train. Avant de dormir ou le matin, on pique-niquait dans le train, après, ben on faisait ce qu'on voulait.... on pouvait lire, jouer, se faire des copains-copines de trains qu'on ne revoyait jamais après. On courait dans les couloirs, parceque à l'époque, c'était des trains à compartiments avec un couloir sur le coté, et quand on voulait circuler il fallait s'aplatir contre la paroi en disant "pardon, excusez moi....." à l'aller et au retour. On pouvait ouvrir les vitres aussi, elles se baissaient et on faisait voler nos cheveux en faisant comme si on sortait la tête. En dessous, il y avait écrit qu'il était dangereux de se pencher "E pericoloso spogiersi".... Quand il y avait un train qui nous croisait il klaxonnait pour faire coucou au conducteur de notre train et tout le monde sursautait rien qu'en entendant le klaxon, puis on re-sursautait encore quand le train passait à coté de nous. Durant le temps du voyage, le wagon devenait comme un petit village, tout petit petit... Tout le monde se parlait, partageait un paquet de bonbons, de gâteaux, s'entraidait "attendez, je vais vous aider à ranger/descendre votre valise". Au dessus des banquettes en skai vert sncf, il y avait des tableaux moches de coins de france dont tout le monde se foutait mais ça décorait et puis ça sentait le train.... Un drôle de mélange d'odeur, le skai des fauteuils, l'odeur des gens, la cigarette.... Et puis il y avait ce bruit lancinant, tchouc-tchouc-tchouc qui nous berçait.... (Pendant des années, dans ma famille on a essayé de reproduire le bruit du train, on avait fini par trouver que le mieux, c'était keuleumeuneu, keuleumeuneu, keuleumeuneu, le tout bien en rythme...).

    En grandissant, j'ai moins pris le train. Pas spécialement besoin... Je l'ai repris en 89 pour aller à Orléans et au retour, j'avais la cabine pour moi toute seule, je me suis allongée sur la banquette, j'ai lu, j'ai dormi, j'ai adoré. En 96, j'ai fais Caen-Lyon en passant par Le Mans avec mes 2 enfants.... Mon fils avait 3 mois. Au Mans, j'avais un monsieur qui m'attendait pour m'aider à descendre mon landau, me faire passer la voie avec mon convoi et me faire remonter dans mon train de correspondance.... Cro chouette!!!! En montant dans le train, je me suis rendu compte que les places réservées pour ma fille et moi étaient en milieur de rame..... zutalors, qu'est ce que je fais de mon fils dans son landau??? Même pas il passe dans le couloir.... à force de vouloir gagner de la place, on perd en coté pratique. J'ai pris mon plus beau sourire et j'ai demandé aux personnes près de la porte si on pouvait changer de place afin que je puisse avoir mon landau à coté de moi.... Ils ne pouvaient pas, ils devaient surveiller leurs bagages, j'avais qu'à laisser mon landau dans le sas avec mon fils dedans..... Les cons....(d'ailleurs si vous vous reconnaissez, sachez que je vous méprise toujours autant presque 14 ans après... je vous souhaite qu'un jour quelqu'un fasse passer ses valises avant votre fauteuil roulant!). Heureusement, la force était avec moi, et un gentil controleur (que son chemin soit fleuri pour le reste de sa vie....) qui passait par là tout à fait par hasard, nous a installés tous les 3 dans une rame vide.... voui voui..... toute une rame pour nous tout seuls. Une maman et ses enfants nous a rejoint, J'ai posé la nacelle de mon landeau sur une banquette un peu à part pour que mon bébé chéri dorme tranquille, les enfants ont joués, courus.... dans la rame (du coup, personne n'a osé entrer alors que le train était bondé!) et on à papoté tout le long.... c'était comme quand j'étais petite (sauf que j'étais grande) et j'ai adoré.

    En 2005, je l'ai repris pour aller en bourgogne.... plus de cabines, une grande salle avec pleins de fauteuil pour gagner de la place, 7h de train complètement serrée dans mon fauteuil.... J'ai lu tout le long, j'ai détesté.... il ne restait plus que le keuleumeuneu.....

    Je crois que je n'ai pas repris le train depuis, je n'en n'ai pas eu besoin.... mais j'aime toujours celui de quand j'étais petite et les gares aussi.... J'aime les gares aussi... mais ça c'est une autre histoire!


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  • Quand j'étais petite, vers 7/8 ans, ma Maman est partie 15 jours avec mes soeurs et mon frère.... Comme moi j'allais à la grande école, il n'était pas question que je rate un jour de classe et je suis donc restée à la maison avec mon Papa..... J'ai très peu de souvenirs de mon enfance et de mon adolescence, parfois certains remontent avec un mot, un geste, une odeur.... mais cette période là, je m'en souviens bien parceque, pour moi, petite fille, ça a été 15 jours fantastiques.... Je suis allée au cinéma pour la 1ère fois de ma vie pour voir "les Aristochats" (ceux là, je les garde au fond de mon coeur!) et puis, il y avait un livre..... ça s'appelait "Le passe-temps"..... J'adorais ce livre, il était plein  de choses géniales à faire... et dedans, il y avait des oiseaux-lune.... c'était des boules de plastiques peintes et du rhodoïd.... Quand il y en avait plusieurs, ça faisait un mobile de toutes les couleurs.... On en a fait quelques uns avec mon Papa..... Je ne me souviens pas si on a fait d'autres choses, les oiseaux-lune sont vraiment restés en moi.... Je me souviens que j'aimais feuilleter ce livre et regarder tout ce que je pourrais faire si seulement je savais faire....

    Hier, je suis allée dans un vide-grenier. J'ai trouvé un agenda de 1935 en super état.... J'adore ça... J'ai donné mon euros à la dame et j'allais partir quand j'ai vu ça qui trainait par terre.... ça quoi????

    ça!!!



    J'ai rajouté 0.50 cents (elle aurait pu me le vendre tellement plus si elle avait su!!!!) et je suis repartie entre 70 et 72.... je ne sais plus.... De nouveau j'avais 7/8 ans et je rêvais devant la famille bouteille en plastique, la chouette en oeillet, les oiseaux-lune (j'ai découvert qu'il s'agissait de poissons-lune.... m'en fous, pour moi, ce sera toujours des oiseaux lunes), les fleurs au crochets, en papier, le poisson en fer de chaussures et plein d'autres.....

    Des fois, le bonheur, il suffit juste de regarder par terre pour le trouver....


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  • Il y a 3 ans, quand je me suis levée le matin, je n'imaginais pas à quelle point cette journée resterait une des pires que j'ai pu connaitre.....

    Il y a 3 ans, Sacha, le chat qui avait les oreilles frisées, partait chez le vétérinaire. Je l'emmenait sereinement en pensant qu'il s'était planté un petit bout de quelque chose dans la gorge, ce qui l'avait fait gonfler subitement.... Je n'imaginait certainement pas que je rentrerais sans lui....



    Sacha, c'était mon chat d'amour. Il m'accueillait le matin et prenait son petit déjeuner avec moi.... Enfin, moi je petit-déjeunait et lui me piquait des petits bouts de beurre.... Si ça n'allait pas assez vite, un petit coup de patte à coté de mon bol pour me rapeller à l'ordre.... C'était celui que venait se blottir sur mes pieds quand je m'installais dans le canapé et le soir, s'installait sur mon ventre pour dormir pendant que je regardais la télé. A l'heure d'aller se coucher, il m'attendait dans les escaliers, montait avec moi et se s'enroulait contre mon ventre pour passer la nuit. C'était mon gros père qui venait me voir pour se faire caliner avant de manger.... Sacha, c'était mon Chat avec un Grand C.....

    Après lui, je n'ai plus voulu de chat pendant presque 2 ans.... Je n'avais jamais vécu sans chat mais en faire rentrer un autre dans la maison, ça aurait été le trahir.... Luna est arrivée en juillet 2008.... Je m'étais dis que peut être, je retrouverais les mêmes sensations qu'avec Sacha.... Ce n'est pas Sacha.... Comme les personnes, les chats sont uniques et Sacha l'était encore plus que les autres.....

    Il reste au chaud, là, tout au fond de mon coeur.... Je ne l'oublie pas.... Il est un doux souvenir qui me revient parfois, la douceur de sa fourrure, l'odeur de son ventre, sa façon d'être, notre attachement mutuel.... C'était Sacha, je l'aimais, je l'aime encore... Où qu'il soit maintenant....


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